Le corps dans la main

Menus d'ascèse

 

 

Il est temps de reprendre une phase d'anorexie heureuse, c'est ma balance, mon miroir et mes mains qui me le crient. On parle de résolutions en ce début d'année, c'est en soi affligeant.. on a du certainement inventer la numération des années juste pour définir un jour où les résolutions seraient prises..mais bref.

 

Voici donc mon carnet alimentaire :  

 

précision : je ne vais pas vous raconter que j'ai mangé des épinards, j'ai un restant de dignité. Mais je m'oblige à consigner mes calories ingurgitées en guise de contrôle. Puis je mettrais une évolution globale de mon rapport à la nourriture, sachant que je ne pourrais pas avoir la servitlité neccessaire à noter chaque jour. 

 

 

01/01/2012 : jour 1 : 920 kcal 

jour 2 : 454 kcal

jour 3 : 800 kcal

jour 4 : inavouable

jour 5 : 900 kcal

jour 6: 760 kcal

jours 7, 8, 9 et 10 : crises consécutives

 

 

Première moitié de janvier : phase de reprise ou l'on restreint les restrictions... le challenge étant d'avoir une attirude raisonnée : ne pas se priver au maximum mais ne pas criser. Manger petit sans être dans le rouge. Parceque le rouge appelle le vert. Bon j'arrête les métaphores moisies. 

Suite à la prochaine phase. 

 

 

Seconde moitié de janvier : Phase de négligence voulue, crises à répétitions (mais pas de poids pris ? remercions le stress.)

 

 

7 février : reprise de contrôle. On commence gentil. Le défi du jour est de se contenter de 3 repas frugaux mais équilibrés (dit comme ça, on ne comprend pas le problème..)


 

20 février : essai de la Chrononutrition. Première semiane concluante : pas de perte de poids sensible mais un apaisement de la faim, et des rapports presque normaux à la nourriture. Pas de grignotagte.Fin de la première semaine : 2 soirs de mi-craquages, malgré tout.

  

 

Mars 2012 : mois durement occupé, avalage de sandwichs caloriques sans plaisir pour surmonter la faim dévorante qui  découpait mon ventre à coups de lames. Je ne comprends pas pourquoi j'ai si faim. En contrepatrie, adieux aux fringales à toute heure et aux collations nées de l'ennui, pas de sucreires intempestives. Mais pas vraiment un régime optimal ni source de fierté pour autant. 

Apogée avec ce weekend chez mes parents, mon estomac trop plein crie à la honte sociale. J'espère que cela me matera et me forcera quelques temp


 

 

10 avril : argghghghghg. Voilà un weekend impensable. Je parle de ma non contenance vis-à-vis de la nourriture, dans une famille qui pourtant ne pousse pas à la consommation et autres repas festifs. Je veux dire que si j'avais voulu j'aurais pu. Mais j'ai au contraire bien cherché à me gaver. Toujours comme si c'était la dernière fois. Toujours ce sentiment d'apocalypse alors que je sais bien que les privations ne sont pas à jamais, même si je les décide. Alors là, reprise. Deux jours de jeune pour détoxifier ce corps trop lourd, beacoup trop lourd, et cette nausée incessante qui m'accompagne.  

 

 



02/01/2012
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