Le corps dans la main

Petit éloge du sensible, Elisabeth Barillé

 

Voici la quatrième de couverture, seul extrait que j'ai pu vous trouver. A lire avec délicatesse.


 

« Je choisis ce qu'il y a en moi d'essentiel, d'infini et de non monnayable.

Je choisis de cultiver l'esprit de finesse, les émotions délicates, les sensations patiemment tamisées, sachant que si la faim du corps, tout impérieuse soit-elle, a ses impasses, celle de l'esprit, elle, s'accorde à l'illimité, tout comme les nourritures dont il se rassasie : l'offrande ultime d'une rose de novembre, l'âcreté sensuelle d'un feu de cheminée, le nuancier d'un ciel normand, l'ivresse du baiser qu'on n'attendait plus. 
Je choisis l'ordre sensible contre la tyrannie sclérosante des ambitions. » 



08/12/2011
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