Le corps dans la main

Rien de ne sert de vomir, il faut manger à point

La chrononutrition ou comment optimiser votre perte de poids 

Le petit déjeuner

Il faut apporter à la mécanique humaine  du carburant après l'état de jeûne prolongé de la nuit (7 à10 heures sans manger, la distance inter-repas la plus longue de la journée!), mais en veillant à ne pas exagérer les quantités, car être gavé au lever est tout aussi désagréable que d'avoir le ventre vide toute la matinée.

On peut apporter à l'organisme des aliments relativement nourrissants car le métabolisme sera dense : l'idéal ce sont les laitages, et si vous souhaiter manger un peu de matière grasse (beurre, lait entier) c'est le repas idéal pour le faire. On ajoutera par exemple une noisette de beurre pour sa vitamine A, qu'on mettra sur du pain pour les sucres lents.
A noter : tous les fromages sont permis. Les livres de chrononutrition stipulent même "Pas de fromage ou de beurre allégé !!!"

 

Le déjeuner

Tout comme le petit-déjeuner était essentiel pour démarrer la journée, le déjeuner a un rôle majeur dans la régulaion de l'appétit. 

De plus, ce sont les deux premiers repas de la journée qui sont les pourvoyeurs d'énergie utile, le "goûter" étant destiné à défatiguer et le repas du soir à … stocker !
Si vous vous permettez un vrai repas ou un repas plus complet, c'est ce repas du midi. Si vous le sautez,  votre organisme sera obligé de puiser dans ses réserves _ bon, très bien, jusque là_ et produira une grande quantité de glucagon et d'adrénaline (les hormones hyperglycémiantes) pour déclencher la combustion des (éventuels) adipocytes , glycogène et poteines musculaires. Seulement les produits qui résultent de cette combustion et l'adrénaline elle même sont un "signal": ils activent la sensation de faim.- Et face aux réponses biologiques, il est parfois difficile de lutter sur la longueur. Bref vous l'avez compris : devoir faire appel à ses hormones hyperglycémiantes, c'est comme un coup de fil à Mia. 

Un plat suffira, il doit être suffisamment abondant et riche en protéines «à longue chaîne» (dites protéines lourdes) complétées par une petite portion de légumes et/ou féculents.

Le goûter

Nous sommes nombreuses à zapper ce repas "bonus".  Au niveau métabolique, la fin de journée (4-5h) correspond a une relative chute du niveau d'insuline : si vous voulez manger des sucres rapides, c'est parfait : ils seront directement consommées pour maintenir la glycémie moyenne. Les ouvrages conseillent d'associer des gras végétaux, dont le plus classique est le chocolat noir, et des sucres semi rapides que l'on trouve dans les fruits. 

Autre avantage : si un petit fruit réhausse provisoirement votre glycémie, pas d'hormones hyperglycémiantes! 

 

Dîner

Le repas du soir se doit d'être léger, car l'organisme est en mode repos et va régénèrre ses cellules : il a besoin d'énergie pour consommer a petit feu, vous n'allez pas faire une crise d'hypoglycémie sur votre canapé. Donc si cette énergie est tirée de la combustion interne, c'est tout benef'. Et effectivement on a un tournus parfoi paradoxal : vos proteines sont reconstituées a partir de vos cellules adipeusers ou hépatiques. Mais attention : le repas du soir est léger mais pas inexistant! Si vous restez éveillé(e) tard, vous allez avoir faim, et la crise du soir est fréquente. ous risquez éventuellement de vous réveiller affamée, et devoir réguler son appétit les yeux enfarinés ce n'est pas évident, ni très plaisant. Donc, je résume : le soir un petit repas, pas trop tard, vers les 3 heures avant de se coucher maximum. Pour conserver un équilibre alimentaire il vous suffira de puiser pour le soir dans la liste de trois catégories nutritionnelles que nous avons proscrites des autres repas : protéines à faible densité, lipides particulièrement légers et fibres végétales à très faible pouvoir énergétique. (légumes vapeur, poireaux, asperges, vous pouvez miser sur les diurétiques si vous n'avez pas peur de vous relever la nuit ;) )

 

Voilà !

autre et dernier conseil : si vous faites un excès ou une crise, reprenez quand même le cycle normal de vos repas, en allégeant si vous voulez, mais sinon vous risquez de traîner cet état de déphasage qui entraîne les crises. 

 



20/06/2011
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