Le corps dans la main

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« Il était tellement obsédé qu’à la fin il sautait même des repas » , Pierre Desproges 

           

 

 

 

 

           

 

 

 

           

                 

    

Ana, le roi et moi, ménage à trois..

 

 

Ana, vous la connaissez sans doute..vous ne trouverez pas ici sa lettre "Bonjour, on m'appelle Anorexie, mais tu peux m'appeler Ana..etc". Amie ennemie personnifiée, voix intérieure, voix de mauvaise conscience.. Pourquoi Ménage à trois? je ne suis pas fan de Labiche, rassurez vous, mais Ana c'est un peu comme un amant caché dans un placard : toute la journée on pense à elle, on aspire à la retrouver le soir, c'est chez soi qu'elle prend ses aises, elle nous caresse, nous susurre que nous sommes belles, et au fond de nous une voix étouffée nous souffle que l'adultère c'est mal, et nous jouissons encore encore plus de cette transgression. Ana, c'est une sorte d'adultère à la vie. 

 

Et le roi? Figure paternelle austère? Non, pour le roi j'aurais pu dire la reine : je veux y incarner mes idéaux, avec toute la droiture du rang. Le roi c'est la figure noble, c'est ce à quoi on aspire. Tantôt malmené, tantôt servi par Ana. Le roi c'est la mince en moi.

 

Et moi dans tout ça? Au final, l'anorexie aurait un schéma presque Freudien : l' Ana, le surRoi, avec le moi balancée, tiraillée, comme un bout de bois entre les deux. Bah, pourquoi pas? 

  

 

 

 

 

Je vous invite à laisser des commentaires, je ne censure (presque) personne, et suis curieuse de vos avis..

 

 

  


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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